Les Films Pelléas
Les Films Pelleas

Fanny Ardant

Révélée à la télévision par « Les dames de la côte » de Nina Companeez, Fanny Ardant trouve son premier grand rôle au cinéma avec « La femme d’à côté » de François Truffaut qu’elle retrouvera trois ans plus tard pour « Vivement dimanche ! ».

Elle enchaine avec des réalisateurs aussi passionnants et différents qu’Alain Resnais (« La vie est un roman », « L’amour à mort », « Mélo »), Costa Gavras (« Conseil de famille »), Claude Lelouch (« Les uns et les autres », « Roman de gare »), André Delvaux (« Benvenuta »), Michel Deville (« Le paltoquet ») ou Yves Angelo (« Le colonel Chabert »)...

Elle tourne également avec des metteurs en scène européens aussi prestigieux qu’Ettore Scola (« La famille », « Le diner »), Volker Schloendorff (« Un amour de Swann ») ou Margareth Von Trotta («Les trois sœurs »)… Elle remporte le César de la meilleure actrice en 96 avec « Pédale Douce » de Gabriel Aghion et triomphe au même moment dans « Ridicule » de Patrice Leconte.

Alternant cinéma d’auteur (« Change-moi ma vie » de Liria Begeja) et comédies populaires (« La débandade » de Claude Berri, « Le fils du français » de Gérard Lauzier), elle participe au remake de « Sabrina » de Sidney Pollack, avant d’être l’une des héroïnes de « Par delà les nuages » le dernier film de Michelangelo Antonioni (co-réalisé par Wim Wenders), et la « Callas Forever » de Franco Zeffirelli.

Ces dernières années, elle triomphe dans « Huit Femmes » de François Ozon, envoûte dans « Nathalie… » d’Anne Fontaine ou « Il Divo » de Paolo Sorrentino et surprend dans « Visage » de Tsaï Ming-Liang.

En 2009, elle réalise son premier film « Cendres et sang », présenté en sélection officielle (hors-compétition) à Cannes. Suivra « Cadences obstinées » en 2013.

Parallèlement au cinéma et à la télévision (« Le chef de Famille » et La grande Cabriole » de Nina Companeez, « Balzac », « Raspoutine » et « Nos retrouvailles » de Josée Dayan), Fanny Ardant n’a cessé d’être sur scène avec succès : « Mademoiselle Julie » de Strinberg (Andreas Voutsinas), « Don Juan » de Molière (Francis Huster), « L’aide mémoire » de Jean-Claude Carrière (Bernard Murat), « Master Class » de Terence Mc Nally (Roman Polanski), « La musica deuxième » de Marguerite Duras (Bernard Murat), « Sarah » de John Murell (Bernard Murat), « La bête dans la jungle » de Henry James (Jacques Lassalle), « La maladie de la mort » de Marguerite Duras (Bérangère Bonvoisin), « Music Hall » de Jean-Luc Lagarce (Lambert Wilson), "L'année de la pensée magique" de Joan Didion.

Dernièrement elle a mis en scène au Châtelet "Passion" de Stéphane Sondheim avec Nathalie Dessay, dirigé Gérard Depardieu dans "le Divan de Staline" son 3ème film en qualité de réalisatrice, joué sous la direction de Nadir Moknèche dans "Lola Pater", tout en incarnant alternativement au théâtre des rôles aussi différents que celui de "Cassandre" sur un texte de Crista Wolf, de Coco Baisos dans le "Croque-monsieur" de Marcel Mithois mis en scène par Thierry Klifa et de l’amante dans « Hiroshima mon amour » d’après Marguerite Duras mise en scène par Bertrand Marcos.

En 2017, elle réalise le court-métrage « Magie noire » pour la 3e Scène. Enfin, en 2020, elle remporte le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour « La Belle Epoque » de Nicolas Bedos.

3e Scène

2017
Les Films Pelleas

Magie noire

Fanny Ardant