Les Films Pelléas
Les Films Pelleas

Claude Lévêque

Fin des années 1970, Claude Lévêque prend souvent le train pour Paris, où une scène d’avant-garde prend ses marques. C’est là, et pas dans le champ de l’art, que Lévêque puise ses influences, et développe les bases de son œuvre.

En 1982, il participe pour la première fois à une exposition, collective, à la Maison des arts et de la culture de Créteil, où il présente une installation intitulé Grand Hôtel (une œuvre qu'il conserve encore aujourd'hui). Il expose tout d'abord en France à partir de 1984, avant de s’exporter en Europe, en Amérique et en Asie ; il participe régulièrement à des biennales d'art contemporain telles que celles de Lyon ou de La Havane en 2003. Fin avril 2008, il est choisi pour représenter la France à la Biennale de Venise 2009.

Claude Lévêque privilégie le travail in situ. Bien qu'il ait souvent travaillé sur le terrain des objets, ses choix se penchent vers la création d'espaces et d'atmosphères. Proche du mouvement punk, mais aussi d'autres cultures alternatives, Claude Lévêque rejette l'acceptation aveugle de l'ordre établi.

En 2014 et 2015, Claude Lévêque est invité par le musée du Louvre à habiller l'entrée du musée, la pyramide de Ieoh Ming Pei puis les fossés et le donjon du Louvre médiéval. L'artiste présente les influences cinématographiques qui traversent son œuvre lors d'une séance de projections et rencontres à l'auditorium du Louvre en s'intéressant aux œuvres de Dario Argento et Kenneth Anger.

Il réalise en 2018 pour le 350e anniversaire de l’Opéra Garnier et le 30e de l’Opéra Bastille, à Paris, les installations Saturnales, soit deux sculptures dorées à Garnier et un « diadème » lumineux à Bastille.

En 2019, il réalise pour la 3ème scène Le lac perdu, une invitation au voyage, une déambulation onirique dans l’univers des Opéras Garnier et Bastille. L’artifice et l’éphémère du spectacle sont mis en perspective dans une œuvre lumineuse et inquiétante.

3e Scène

2017
Les Films Pelleas

Le lac perdu

Claude Lévêque